Corrosion atmosphérique
La corrosion atmosphérique est de la corrosion générée par l'atmosphère et ses conditions, à des températures naturelles.
Page(s) en rapport avec ce sujet :
- La corrosion atmosphérique est de la corrosion générée par l'atmosphère et ses... Corrosion du papier. La conservation du papier est un problème important... (source : 007hay.voila)
- ... La corrosion atmosphérique est le type de corrosion le plus commun... acier (20x50x1 mm) enveloppées dans du papier paraffiné et positionnées... (source : icom-cc)
La corrosion atmosphérique est de la corrosion générée par l'atmosphère et ses conditions, à des températures naturelles (à ne pas confondre avec la corrosion par l'atmosphère à haute température).
Une des spécificités de cette action est le changement des conditions : selon la météorologie, les saisons... l'objet est soumis à diverses températures, taux d'humidité... Les essais en laboratoire s'attachent par conséquent généralement à reproduire ces changements climatiques avec des cycles (alternance chaud-froid, humide-sec... ), dans des chambres climatiques.
Un des paramètres essentiels est le taux de salinité. Le sel peut provenir de la mer, surtout en milieu littoral, ou bien du salage des routes en hiver. Pour tester cette résistance, on effectue des tests dits de brouillard salin.
La pollution peut aussi jouer un rôle important ; surtout, les rejets de dioxyde de soufre génèrent des pluies acides, qui peuvent attaquer les objets.
Corrosion des métaux
La corrosion atmosphérique des métaux est comparable à la corrosion aqueuse. Elle résulte de l'action du dioxygène de l'air, et peut-être de l'eau (condensation de l'humidité, pluie, projections), jointe à d'autres agents corrosifs tels que les vapeurs ammoniacales dans le cas de la crique saisonnière.
Corrosion des polymères et de la peinture
La peinture est un revêtement polymère chargé entre autres d'isoler l'objet de l'atmosphère. Ce revêtement est lui-même soumis à une dégradation, qui altère ses qualités esthétiques et protectrices. Généralement, les polymères (plastiques) se dégradent sous l'effet de l'environnement. Selon les cas, on tente d'augmenter la résistance à cette dégradation (protection des objets), ou on tente au contraire de l'accélérer pour des raisons environnementales (cas des sacs plastiques de supermarchés).
Les trois principaux facteurs de dégradation sont :
- la lumière, et surtout les ultra-violets ; c'est surtout pour cette raison que les flashes photographiques sont interdits sur les œuvres d'art (tapisseries, peintures) ;
- l'humidité ;
- la chaleur.
Les photons ultraviolets, du fait de leur énergie, peuvent amorcer des réactions chimiques se traduisant par la rupture de liaisons dans la chaîne polymérique.
Corrosion de la pierre et des bétons
Le principal facteur de la corrosion de la pierre, des bétons, et des matériaux poreux généralement, est le sel. Quand il pleut, l'eau pénètre dans les pores, introduisant le sel dissout. Lors du séchage, le sel cristallise et provoque un éclatement, comparable à l'effet du gel.
Corrosion du papier
La conservation du papier est un problème important dans l'archivage et l'histoire (conservation du patrimoine historique). Les facteurs principaux intervenant dans cette dégradation sont l'humidité et l'attaque des acides contenus dans le papier : ainsi si l'atmosphère est trop humide des moisissures peuvent se développer, de même avec l'action du temps les acides résiduels du procédé de fabrication du papier, et surtout du "collage" de ce dernier qui était réalisé en milieu acide (sulfate d'alumine) le d'une façon plus générale jusqu'au début des années 80, dégradent les fibres de cellulose. Les papiers récents produits avec des process de collage en milieu "neutre" et au moyen de cellulose pures ont des permanences perfectionnées.
L'action des micro-organismes (biodétérioration : moisissures, bactéries) est essentiel, et la conservation sur le long terme nécessite des mesures de désinfection et de désacidification.
La qualité de l'encre intervient aussi : certaines encres contiennent des ions métalliques, comme par exemple les encres ferrogalliques. Ces ions provoquent des réactions chimiques conduisant à la rupture des chaînes cellulosique, et par conséquent à la destruction du papier autour du tracé.
Voir aussi
Thèse de doctorat sur la corrosion atmosphérique des bronzes (par Moulay Tahar Sougrati) : http ://orbi. ulg. ac. be/handle/2268/2753
Liens externes
Dégradation du papier
- Etude de la dégradation du papier par les encres ferrogalliques, C. Rémazeilles, thèse de l'Université de La Rochelle, Laboratoire d'étude des matériaux en milieux agressifs (Lemma)
- Centre de recherche sur la conservation des documents graphiques (CRCDG)
- Recherche en conservation, Bibliothèque nationale de France
- Comité scientifique «analyse, conservation et restauration des biens culturels», ministère de la Culture
- Compte-rendu du 23 novembre 2001 (fichier PDF, 16p, 55 kibi), Comité ministériel de la recherche
- La route du papier
- Les techniques respectant les traditions de restauration : une etude RAMP, Unesco
- Comment prendre soin des œuvres sur papier, ministère du Patrimoine canadien
- Règles pour la restauration et la reliure des documents d'archives, Direction des archives de France
- Working Group Graphic Documents, Comité pour la Conservation du Conseil International des Musées (ICOM-CC)
- Compte-rendu du 23 novembre 2001 (fichier PDF, 16p, 55 kibi), Comité ministériel de la recherche
Recherche sur Amazon (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 30/11/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.